Nous sommes le 4 mars, 9h du matin. Pile poil pour notre rendez-vous. Finalement, personne à la porte de la clinique qui dit être fermée. Nous allons dans l'autre clinique en face et on nous dit que le docteur avec qui nous avions rendez-vous est retraité. Un autre docteur arrive de Nassau ce matin par bateau et c'est la secrétaire qui va le chercher au port. Okay...bon nous attendrons. Finalement ce docteur prendra Cathy pour 11h.
À la marina, il y a quatre bateaux provenant du Québec qui voyagent ensemble, proche de notre emplacement. Nous avons fait connaissance et nous avons raconté notre histoire concernant cette masse. Françoise et Louis, du bateau Sophie-Ann, se sont offerts de garder les enfants pour que je puisse être libéré pour accompagner Cathy. Vraiment de bonnes personnes très gentiles. Louis a pris également la peine de démonter ma veille pompe à eau et me montrer comment cela fonctionne. Ils nous offrent de remplir nos réservoirs d'eau potable car ils ont à bord un désalinateur. Il y a des gens comme ça que nous rencontrons dans la vie et généreuses de leur personne.
L'examen semble interminable. Le docteur est d'origine indienne. Nous comprennons que la moitié de ce qu'il raconte durant l'examen. Les seuls mots que j'entend est ; tumeur, no problem, simple, no worry. Le résultat : un kiss et non pas une tumeur. C'est du liquide, rien de solide à l'intérieur. Par contre, le docteur n'étant pas un spécialiste, il suggère, que si nous avons toujours des doutes, d'aller à Nassau faire extraire le liquide et le faire analyser. Mais il nous dit aussi que cela peut attendre notre retour au Québec. Nassau, pas si facile que cela. Il faut reprendre la mer. C'est un bon voyage à faire et pas dans notre itinéraire de retour. Laisser partir Cathy seule à Nassau n'est pas vraiment une option que je préconise, et puis, oui nous sommes assurés, mais l'avion, l'hotel, etc ça coûte une fortune. Vue le diagnostique favorable, nous avons décidé d'attendre le retour pour faire retirer le liquide. Alors voilà. Un gros stress d'enlevé sur nos épaules depuis plus d'une semaine. La vie continue.
C'est facile d'être gentil et vous aurez peut être l'occasion de donner au suivant comme on dit.
RépondreEffacerBonne navigation